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🧠 TDAH : Ce que révèle la science… et pourquoi l’intégration des réflexes archaïques peut transformer la vie des enfants et des adultes

  • Photo du rédacteur: Myriam Perrozet
    Myriam Perrozet
  • il y a 3 jours
  • 3 min de lecture
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Le TDAH fait partie des troubles neurodéveloppementaux les plus étudiés au monde… et aussi les plus mal compris. Entre idées reçues, jugements rapides et discours culpabilisants, de nombreux parents, enseignants ou adultes concernés se sentent parfois démunis.


Mais la recherche avance. Et certaines découvertes récentes permettent de mieux comprendre le fonctionnement particulier des personnes ayant un TDAH—et surtout, ouvrent des pistes concrètes pour agir.



🔍 Une étude majeure qui change la perspective : The Lancet Psychiatry, 2017


En 2017, une équipe internationale dirigée par Martine Hoogman (Université Radboud) publie dans The Lancet Psychiatry l’une des plus grandes études jamais menées sur le TDAH.

1 713 personnes avec TDAH, 1 529 personnes sans TDAH.

Des participants de 4 à 63 ans, tous étudiés via IRM.


Le résultat est clair :

Certaines structures cérébrales présentent un volume légèrement plus faible, chez les personnes avec TDAH. Notamment :

·       le noyau accumbens, qui joue un rôle dans la motivation,

·       l’amygdale, impliquée dans les émotions,

·       le noyau caudé et le putamen, liés à l’attention et au contrôle moteur,

·       ainsi que l’hippocampe, important pour la mémoire.


Même le volume global du cerveau était un peu plus faible… mais de quelques pourcents seulement.


Ces différences sont réelles mais modestes, elles ne “diagnostiquent” rien, mais elles confirment une chose essentielle :

Le TDAH n’est pas un problème d’éducation, de volonté ou de discipline.Il s’agit d’un fonctionnement neurodéveloppemental spécifique.

Et un point clé ressort :Les différences sont plus importantes chez les enfants, et s’atténuent en grandissant. Ce qui renforce l’idée d’un décalage de maturation.

En d’autres termes, ce n’est pas “cassé”.C’est “en développement”.

Et c’est là que les réflexes archaïques entrent en jeu.



🔄 Le lien méconnu entre TDAH et réflexes archaïques non intégrés


Les réflexes archaïques sont des mouvements automatiques présents à la naissance, essentiels au développement moteur, émotionnel et cognitif du bébé.

Normalement, ils s’intègrent au cours des premières années de vie. Mais parfois, certains restent actifs, ou partiellement intégrés.


Et cela peut perturber le développement des systèmes impliqués dans :

  • l’attention

  • le contrôle du mouvement

  • la posture

  • la gestion émotionnelle

  • la capacité à rester assis

  • l’organisation mentale

  • la motivation


Beaucoup d’enfants — et d’adultes — présentant un TDAH montrent des réflexes archaïques actifs, en particulier :

  • le réflexe tonique asymétrique du cou (RTAC) → difficultés d’attention, impulsivité, distraction

  • le réflexe de Galant → agitation, mauvaise posture, besoin de bouger

  • le réflexe de Moro → hypersensibilité, stress, réactivité émotionnelle

  • le réflexe de succion-déglutition / Babkin → difficultés d’autorégulation et de concentration


Lorsque ces réflexes ne sont pas intégrés, le cerveau passe une partie de son énergie à “gérer le corps” au lieu de mettre l'attention sur les apprentissages par exemple !

Donc ce n’est pas de la mauvaise volonté : c’est une surcharge neuromotrice.



🌱 Pourquoi l’intégration des réflexes peut aider dans le TDAH


L’intégration des réflexes archaïques consiste à réactiver, puis inhiber progressivement ces réflexes à l’aide de mouvements spécifiques et répétés.


Ce travail permet de :

  • améliorer la maturation des circuits cérébraux impliqués dans l’attention

  • réduire l’hyperactivité motrice liée aux compensations corporelles

  • apaiser le système nerveux autonome

  • favoriser une meilleure régulation émotionnelle

  • développer les connexions corticales nécessaires aux fonctions exécutives

Autrement dit :

On agit directement sur les bases neurodéveloppementales qui soutiennent les compétences affectées dans le TDAH.

C’est en cela que l’approche s’inscrit dans le prolongement naturel des observations de l’étude de 2017 :

Si une partie du TDAH est liée à une maturation plus lente de certaines régions, alors aider le corps et le système nerveux à se réguler peut favoriser cette maturation.



✨ Ce que j’observe dans l’accompagnement


Que ce soit chez des enfants, des adolescents ou des adultes, l’intégration des réflexes archaïques permet souvent :

  • une meilleure stabilité corporelle

  • une diminution de l’agitation et des mouvements “involontaires”

  • une attention plus soutenue

  • une réduction de l’impulsivité

  • une plus grande capacité à gérer les émotions

  • un meilleur confort dans les apprentissages


Beaucoup de parents disent :« Mon enfant est plus calme, plus coopératif. »« Il peut enfin se poser pour faire ses devoirs. »« Il n’est plus en lutte permanente avec son corps. »

Ce n’est pas magique.C’est neurodéveloppemental.



🌟 En conclusion


L’étude du Lancet Psychiatry rappelle que le TDAH est un fonctionnement cérébral particulier, dont la base est profondément neurodéveloppementale.

L’intégration des réflexes archaïques, elle, apporte une réponse corporelle, concrète et progressive à certains des mécanismes sous-jacents du TDAH.

Ce n’est pas une alternative “contre” les approches médicales.C’est une approche complémentaire, respectueuse, et souvent transformatrice.



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