L'être humain est bien plus qu'un assemblement biologique de cellules, il est de nature complexe et il doit être envisagé dans toutes ses dimensions quelles soient physiologique, émotionnelle, psychologique, cognitive (etc...).
Nous avons mené notre enquête pour comprendre quel serait l'impact du port du masque chez les enfants, sur des durées jugées longues (8h30-16h30). Bonne lecture à tous !
Le masque peut devenir un incubateur à virus si son port n’est pas strictement appliqué comme recommandé dans les milieux professionnels de la santé
Le masque permet de contenir les projections dues à la toux, les éternuements mais dans le cas où le masque est manipulé, touché régulièrement, (ce que les enfants ont tendance à faire de façon répétitive) il ne peut pas diminuer la transmission du virus par la voie du toucher. De plus, plus le masque est gardé sur une longue durée plus la charge virale augmente.
Source : https://covidinfos.net/covid19/autocontamination-lesions-cutanees-difficultes-respiratoires-le-port-du-masque-vu-par-loms/1787/
Le système immunitaire baisse significativement, et le manque d’alcalinisation participe au développement du virus
Si le système immunitaire est exposé à une charge virale supérieure à ce qu’il peut supporter (masque porté sur une durée supérieure aux recommandations en vigueur), alors l’individu pourrait potentiellement tomber malade plus facilement.
Le virus se développant en milieux acides, la fatigue, la peur et le manque d’oxygénation participent également au manque d’alcalinisation du corps.
Le cerveau est sous oxygéné, ce qui impacte le fonctionnement biologique et les apprentissages
« Les voiles faciaux réduisent la fonction ventilatoire à long terme (Alghadir, Aly & Zafar, 2012), et les masques chirurgicaux peuvent réduire l’oxygénation du sang chez les chirurgiens (Beder et al., 2008) : croyez-le ou non, se couvrir la bouche rend la respiration plus difficile. En examinant le masque facial N95, une étude de 2010 (Roberge et al.) a conclu que “les niveaux de dioxyde de carbone et d’oxygène étaient respectivement nettement supérieurs et inférieurs aux normes ambiantes du lieu de travail” à l’intérieur du masque. Une étude post-COVID a révélé que 81 % des 128 travailleurs de la santé qui portaient un masque ont développé des maux de tête (Ong et al., 2020). Les masques non chirurgicaux, tels que les écharpes et les chiffons, sont presque inutiles (Rengasamy et al., 2010). Les masques peuvent même être malsains, provoquant une accumulation de bactéries autour du visage (Zhiqing et al., 2018).
TRADUCTION DE The Critic : Face masks make you stupid
Le Dr Margarite Griesz-Brisson, Docteur en médecine, est neurologue consultante et neurophysiologiste, titulaire d’un doctorat en pharmacologie, avec un intérêt particulier pour la neurotoxicologie, la médecine environnementale, la neurorégénération et la neuroplasticité.
Voici ce qu’elle a à dire sur les masques et leurs effets sur notre cerveau :
« La réinhalation de l’air que nous respirons va incontestablement générer un déficit en oxygène et une saturation en dioxyde de carbone. (...)
Les enfants et les adolescents ont un système immunitaire extrêmement actif et adaptatif, et ils ont besoin d’une interaction constante avec le microbiome de la Terre. (...)
Le cerveau de l’enfant, ou de l’adolescent, a soif d’oxygène. Plus l’organe est métaboliquement actif, plus il a besoin d’oxygène. (...) L’enfant a besoin du cerveau pour apprendre, et le cerveau a besoin d’oxygène pour fonctionner.
Nous n’avons pas besoin d’étude clinique pour le savoir. C’est un fait physiologique simple et incontestable. Un manque d’oxygène provoqué consciemment et délibérément est un danger absolu pour la santé, et une contre-indication médicale absolue."
source Margareta Griesz Brisson Neurologue (source : https://cogiito.com/a-la-une/une-neurologue-allemande-met-en-garde-contre-le-port-du-masque-la-privation-doxygene-provoque-des-dommages-neurologiques-irreversibles)
Le déficit empathique chronique lié au manque d’expressions faciales augmente d’anxiété et le mal être
L’être humain a besoin d’environ 2h00 de relations empathiques avec ses semblables pour garder un bon équilibre émotionnel et cognitif. Sans expression faciale, il est très difficile de ressentir cette connexion qui est à la base de la construction et du développement humain (un être social). Le manque d’interaction sociale avec des visages qui traduisent les émotions produit un effet similaire à l’isolement social. Ce sont alors les zones liées à la douleur dans le cerveau qui s’activent souvent de manière inconsciente.
https://www.youtube.com/watch?v=OgzWqcsA21I&ab_channel=C%C3%A9lineAlvarez&fbclid=IwAR1o7c4dDoUP-2mbUCcDqYUYS7vsbm2lm71Om6fDv6VlqBVYX6OA_cIBP2s
Mask mandates may affect a child’s emotional, intellectual development, Dr. Mary Gillis, 23 juillet 2020. Young children especially rely on facial expressions to understand situations.
Précisons également que les adolescents qui ont un fort besoin d’appartenance sont touchés de plein fouet par cette nouvelle situation, avec un impact sur la construction du soi et de la bonne santé mentale.
[31] The effects of social deprivation on adolescent development and mental health, The Lancet Child & Adolescent Health, Volume 4, Issue 8, 1 Août 2020.
Les liens entre êtres humains sont disloqués, les émotions positives sont moins identifiables et l’anxiété gagne du terrain
Les émotions positives participent au bien-être de l’individu, et dans ces conditions elles sont significativement réduites, notamment par la baisse de la contagion émotionnelle. Les neurotransmetteurs et les hormones telles que la sérotonine, les endorphines, et l’ocytocine ne sont plus sécrétées en quantité suffisante et les parties archaïques du cerveau vont s’activer pour assurer le mode « survie ». L’anxiété va prendre plus de place, et le développement du cortex frontal et orbito-frontal chez l’enfant peut être impacté.
Les réflexes archaïques s’activent
Lorsque l’enfant se trouve dans les conditions précitées, sans parler de l’impact du stress sociétal et familial, il est tout à fait possible que ses réflexes archaïques se (re)déclenchent. Les enfants naissent avec des programmes liés à la survie et au développement de l’être humain. Dans un contexte anxieux, ces réflexes réapparaissent pour protéger l’être humain. Tous ces réflexes sont essentiels au développement de l’enfant car ils lui permettent d’évoluer vers l’autonomie de ses gestes et de ses pensées. Leur rôle est d’amener l’enfant à devenir un être indépendant physiquement cognitivement et émotionnellement.
Quelle que soit la raison, leur présence engendrera des dysfonctionnements chez l’enfant sur différentes sphères :
- La sphère cognitive : problèmes d’apprentissage
- La sphère affective : difficultés à gérer l'état émotionnel
- La sphère corporelle : incidences sur le tonus musculaire, la posture générale, les capacités physiques.
Les fonctions exécutives sont inhibées
Le psychologue comportementaliste Patrick Fagan déclare : "voici les faits qui expliquent pourquoi vous ne devriez absolument, catégoriquement, pas porter de masque. Ils vous rendent influençables ; ils vous rendent plus susceptible de suivre les directives de quelqu’un d’autre et de faire des choses que vous ne feriez pas autrement. En bref, ils vous privent de votre fonction exécutive – votre conscience. »
Dans une étude menée par Miller et Rowold 1979 il est démontré que les masques entrainent une diminution des inhibitions comportementales. Les psychologues parlent des effets désinhibiteurs comme un mécanisme permettant aux réactions inconscientes de s’exprimer plus profondément sans l’intervention du contrôle inhibiteur. La personne est alors dirigée par les parties les plus archaïques de son cerveau.
Glannon, 2005 ; Tacikowski, Berger & Ehrsson, 2017 renforce cette théorie en confirmant que l’expression de la personnalité est réduite. Le cortex préfrontal n’a plus son rôle et ne peut plus fonctionner de manière habituelle.
Il a d’ailleurs été prouvé que « le fait qu’une personne mette la main sur sa bouche est un signe qu’elle écoute attentivement. Elle est prête à recevoir les informations et non à les remettre en question. »
Les besoins d’expression d’un enfant de six ans, sont multiples : sur le plan affectif, langagier, émotionnel, corporel. Toute entrave à cette communication spontanée (si elle n’est pas porteuse de sens), est susceptible de laisser des traces à long terme.
Un collectif de medecins* s'est exprimé sur la question en proposant des actions préventives qui ne prennent pas seulement en compte l’avis de spécialistes en sciences dures et de syndicats, mais d’experts en psychologie notamment infantile, des professionnels spécialisés en sciences humaines et personnes quotidiennement au contact d’enfants.
Source : Extrait de l’article de Libération paru le 1er novembre 2020 « port du masque à 6 ans : avons nous perdu (l’âge de) raison ? »
*Alexandra Flouris psychologue hospitalière, Pédiatrie, GHU site Bicêtre, APHP , Emmanuelle Lacaze psychologue spécialisée en neuropsychologie, Service de Neuropédiatrie, Hôpital Trousseau, APHP , Stéphanie de Bournonville neuropsychologue, Pédopsychiatrie, Fondation Vallée et psychologue pour enfants-adolescents en libéral , Christelle Landais psychologue clinicienne, psychanalyste, en Institut Médico-Educatif et en libéral , Marine Schmoll psychologue clinicienne en établissements d’accueil de jeunes enfants et en libéral
Les apprentissages sont rendus difficiles
Dans ce type de situation où l’enseignant porte un masque, les liens entre élèves et professeurs ne peuvent se faire que par les yeux, la voix et les gestes. Les émotions (qui passent par les expressions faciales) ne peuvent être communiquées, partagées, avec des conséquences sur les apprentissages.
Le cortex quant à lui, qui est fortement sollicité dans les apprentissages, ne peut fonctionner à son plein potentiel pour toutes les raisons évoquées précédemment.
Enfin en ce qui concerne l’apprentissages de la lecture, l’enfant de 6 ans et + a besoin d’activer ses neurones miroirs pour imiter les sons de la maitresse. Si la maitresse porte un masque, il est impossible pour l’enfant de rentrer dans un processus d’apprentissage.
*Les auteurs de Lancet Child & Adolescent health, rappellent d’ailleurs à juste titre que les interactions sociales font partie des besoins humains de base, comme de manger ou de dormir.
[32] Baumeister RF Leary MR. The need to belong: desire for interpersonal attachments as a fundamental human motivation. Psychol Bull. 1995 ; 117 : 497-529
Enfin nous pourrions questionner l’utilité profonde du masque sachant que celui-ci ne protège pas des virus et des contaminations infectieuses, comme l’indiquent les descriptifs des boites contenant les masques.
Selon l’article paru dans le journal « Le Monde » le 17 juillet 2020, « aucun fabricant de tels masques ne peut raisonnablement prétendre offrir une protection individuelle à son porteur contre le nouveau coronavirus. C’est pourquoi on trouve, sur la plupart des boîtes qui sont commercialisées aujourd’hui des avertissements à ce sujet».
Un vendeur de masques médicaux précise que « ces masques d’hygiène ne protègent pas contre l’inhalation de bactéries, particules fines ou encore de virus, ils servent à protéger les autres des postillons du porteur du masque ».
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/07/17/pourquoi-est-il-marque-sur-des-boites-de-masques-qu-ils-ne-protegent-pas-des-virus_6046550_4355770.html
article inspiré en partie de la synthèse faite sur https://colibris-wiki.org/mascarade/?PagePrincipale.
Merci à l’équipe de Colibri pour ce travail de fourmis :)
credit photo freepik
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